Le sans-abrisme comme épreuves d'habiter

L’étude, qui mobilise à la fois des techniques statistiques et des techniques de recherche qualitative, s’intéresse aux personnes qui ne demandent plus d’hébergement, voire refusent les places qui leur sont proposées. Elle souligne que toutes les personnes sans domicile n’ont pas les mêmes probabilités de recours aux hébergements sociaux et que les refus de place émanant des personnes sans abri sédentarisées depuis au moins plusieurs mois, s’expliquent par la difficulté rencontrée par ces personnes pour casser les relations signifiantes qu’elles ont nouées dans un environnement qui les expose pourtant à une dégradation de leur état de santé et à des violences.